Galerie
Vous pouvez saisir la description de votre galerie dans l’onglet « Options d’administration ».
Paysage : éloge de la ligne de fuite
Depuis février 2008, je travaille sur une série que j'appelle "L'éloge de la ligne de fuite" Si ce travail s'inspire des images de mon enfance passée dans le nord de la France, c'est aussi et surtout un travail sur la profondeur de champ et la perspective. Les tableaux élaborent des rencontres entre des blocs de couleurs, des forces qui courent vers l'horizon et tracent par un jeu de ligne un sentier étroit à la limite de l'abstraction et de la figuration.
Animal
Depuis les premières peintures rupestres, la représentation de l'animal traverse l'histoire de la peinture comme de la sculpture. Grand méchant loup ou tendre agneau, l'animal porte en lui toutes les fantasmagories de l'homme. Il était là pour accompagner les récits bibliques, il est là aujourd'hui pour soutenir les messages publicitaires. On ne cesse pas, par une sorte d'anthropomorphisme, de faire appel à lui pour alimenter les discours, les peurs et les légendes. L'animal est un objet-vivant par excellence. Il me semble que c'est comme ça qu'on le vit à chaque époque de notre monde. Objet-animal, objet-protection, objet-accoutrement, objet-sécurité, objet-observation, objet-plaisir, objet-amour, objet-soumission. La liste est longue parce que l'animal fascine et rebute mais il est l'objet-vivant utile à l'homme. Il l'est aussi pour moi, et au-delà, j'en fais un sujet de peinture, un domaine d'hallucinations et d'images mentales. Cette série que j'appelle "animal (trans)figuration" a commençé en 2002.